Perce-Oreille le fils de Piou

Perce-Oreille était au comble de l'éxitation.

Il y'avait longtemps que le jeune Cra érrait ici et là parmis ses congénères, cherchant sans trop y croire des personnes qui se donnait la peine de parler et de se comporter normalement et peut-etre même l'âme soeur.

Mais il désespérait: pratiquement tous autour de lui parlait cette étrange langue incompréhensible: le Kébékwak, une sorte de jargon cruellement démunie de voyelles et qui se passait sans vergogne du moindre signe de politesse.

Hier soir encore un Osamoda s'approcha de lui et lui demanda sans crier garde:

Osa:" tu coné kékin ki épé é bouclié ?"
PO :"Euuuuuuh.....Bonjour l'ami Que me demandes-tu ? Je n'entrave que kouik à ton jarabia."
Osa:"Fils de pute"
PO:"Hum....pas éxactement, je suis le fils de Piou, mais je vois que tu connais bien ma mère. J'espère pour toi qu'elle ne t'a pas refilé la pipioulys. Ce serai dommage de perdre le navet qui te sert de sexe et vraissembleblement de cerveau aussi "
Osa s'en va sans autre forme de cérémonie, au grand désarois de Perce-Oreille qui venait enfin de rencontrer quelqu'un qui connaissait sa mère et qui aurait peut-etre pu etre son ami.

Tout le monde connaissait sa mère Piou mais personne ne voulait etre son ami et encore plus rares étaient ceux qui parlait la même langue que lui.

Mais cela allait peut-etre changer. Il avait enfin rencontré quelqu'un de "normal": Estercat. tellement gentille, tellement courageuse et tellement....amicale. Estercat l'avait bien aidé et Perce-Oreille le lui rendait du mieux qu'il pouvait.
Elle l'avait même invité ce soir à la rejoindre à la taverne d'Amakna oû elle rencontrait quelques amis du Valhalla, et ça.....rien ne pouvait faire plus plaisir au jeune Cra. Rencontrer les amis de son amie.

Perce-Oreille avait hâte d'y etre et de passer un bon moment sans entendre un mot de Kébékwak.

HRP: que nos amis les Québécois m'excuse: le jeu de mot était trop irrésistible

Quelle déception

Perce-Oreille s'était rendu à la taverne mais il n'y avait personne...pas même son amie Estercat. Elle lui avait posé un wabbit. Il se demanda longtemps pourquoi il restait seul...toujours....Il renifla son aisselle gauche...
"Non, c'est pas ça!"
Alors quoi ? Il tenta de trouver la réponse dans la bière que la gentille mais un peu gourde de Linda lui servait presqu'à la chaîne.

La voix de sa conscience commença alors à lui parler:

"Bonjour ! Je m'appelle Arc en ciel. Pourquoi tu reste assis à cette table tout seul ?"

Hé mais ma conscience s'appelle pas Arc en Ciel que je sache. Perce-Oreille ouvrit grand ses yeux embrumés par l'alcool et découvrit une jolie Crâ aux yeux aussi....euh....impossible de distinguer la couleur...trop bu....aussi multicolor qu'un éssaim de piou.

"Bonjour jolie Crâ ! Je m'appelle Perce-Oreille le fils de Piou. J'attend des amis....enfin des gens que j'espère etre mes amis....Mais ils ne sont pas là et n'ont pas l'air de venir....Je t'offre un verre ?"

Estercat avait ouvert les yeux, et s'était retrouvée au beau milieu du champs Ingallse, surprise, tandis que le soleil était en train de se coucher.

"Mais qu'est-ce que... Oh non ! Je me suis endormie !!"

Courant à en perdre haleine jusqu'à la taverne d'Amakna, elle repensait à l'invitation qu'elle avait donné à cet aimable crâ. Une chasse était organisée par le clan et Estercat s'était dit que cela serait une bonne occasion pour présenter son nouvel ami au village. Hélas, arrivée à la taverne, elle ne vit que des salles vides...

"J'arrive trop tard... Mais que Perce-Oreille va-t-il penser de moi ?"

Estercat s'installa à une table et commençait à rédiger un message sur un parchemin. Elle priait son ami de l'excuser pour ce wabbit posé bien involontairement et lui promettait de le revoir très vite.

"Pourvu qu'il ne m'en veuille pas trop... Quelle idiote je fais..."

L'ecaflip passa l'inspection de ses différents familiers. Mandarine, le bwak de feu, lui sembla le plus approprié.



C'était son familier le plus intelligent. Elle espérait que Mandarine retrouverait Perce-Oreille afin de lui transmettre sa lettre d'excuse... Le parchemin accroché à sa patte, le bwak partit en quête du crâ.

Mandarine finit par retrouver la trace de Perce-Oreille dans le coin des Boos, mais une fois sur place elle ne le trouve pas.....A moins que....non.....ah bin si, c'est bien lui là, en train de patauger dans le boo. Il en a partout et on dirait bien que ça ne le gène pas de marcher dedans...On dirait même qu'il y prend plaisir.

Le kwak s'approche de lui et l'interpelle: "Kwak, KwOak"

PO" Ah non! J'en ai marre du Kébékwak...Ah tu es un kwak ? Bon! dans ton cas, c'est excusable"

Perce-Oreille prend le méssage, le lie et le remet à la patte de Mandarine après y avoir ajouté une note et beaucoup de boo.

"Chère Estercat, ne t'inquie (.........plein de boo..........) pas du tout. Au co (........tâche de boo...........) de bien m (...........trainée booeuse.........) erne.
J'espere qu'on se (.............amas de boo...........) tes amis.

A bientôt chère Ester (....BOO....)"

Perce Oreille repassa ce soir là par le village du clan, histoire de voir ce que ses membres avaient à proposer comme services ou babioles, dans l'espoir d'y trouver une fleur rare... A vrai dire, la fleur rare, il l'avait déjà trouvé, ou plutôt brievement croisée dans le village il y'a quelques jours....Shorsha....c'est ainsi que quelqu'un l'a appelé, et depuis qu'il l'a vu Perce Oreille ne cesse de penser à elle et de répeter inlassablement son doux nom.... Révassant à ce jour ou il la rencontrera réellement et ou il pourra s'approcher assez pret d'elle pour sentir son délectable parfum et ou il trouvera le courage de lui dire combien son coeur lui joue des tours depuis qu'il l'a croisé, Perce Oreille cherchait cette fleur qu'il voulait lui offrir....

C'est ainsi qu'il tomba sur la note de Kaorie placardée au beau milieu du village........."se présenter ? Hum, mais je ne me suis pas réellement présenté ! Il va falloir que j'y remédis."

PerceOreille s'avança alors vers la maison du conseil du clan et y entra. Quelques membres y étaient présent.

"Bonjour amis Je viens vous en dire plus sur qui je suis.
Je m'appelle Perce-Oreille et je suis le fils de Piou. Ma mère Piou m'a appellé ainsi car dès ma naissance je brayais aussi fort qu'un kwak et n'ai depuis césser de lui casser les oreilles. D'abord avec mes cris de bambin, puis avec mes incessantes questions sans queue ni tête.
Je n'ai pas de père...ou plutôt j'en ai un bon paquet...ma mère est une ......hum....comment dire.....disons qu'elle aime bien les messieurs et qu'elle en vie.
J'ai donc grandie avec une mère pleine d'amour mais pas très attentionnée et plein de papas qui occupaient ma mère la plupart du temps.
Les rues d'Asturb furent ma maison et ma réelle famille.
Ces messieurs apportaient souvent des fleurs à ma mère qui les délaissaient systématiquement de coté.....c'est en m'occupant de ces présents éphemères que je me suis pris de passion pour les fleurs et plantes de décoration. J'aime les chercher, les trouver, les cueuillir, les sentir, les préparer et surtout...j'adore les offrir...et je rève du jour ou je pourrai offrir des fleurs à la plus belle fleur que j'aurai rencontré.

Il y'a quelques années, j'ai du commencer à travailler pour gagner mon pain et ai appris le métier de bucheron. Je m'améliore rapidement dans ce métier et je sais déjà comment préparer la coupe de frêne, chataignier, noyer, chêne et même d'érable.
D'ailleurs ce métier m'aide bien pour mon autre passion: les arcs et les flèches. Je m'entraine tres régulièrement à améliorer cet art, mais j'ai encore quelques progrès à faire, surtout avec ma décoche qui n'est pas encore assez souple.
Mon entrainement à l'arc a tellement progressé que sous peu, je serai en mesure de porter et utiliser une panoplie Kwak de Flamme...le rêve quoi
J'ai aussi commencé à apprendre à sculpter des arcs pour parfaire ma maitrise, mais je ne suis capable pour le moment de sculpter qu'une dizaine d'arcs différents.

J'ai tendance à glandouiller la journée et prefere m'activer pour travailler et chasser avec mes amis le soir jusqu'à tard et les fins de semaines.

J'ai aussi un grand projet que j'ai commencé et que je compte bien mener à bout: la création d'un dictionnaire français/kébékwak. Il y'a de plus en plus de gens qui parlent le kébékwak et j'ai tellement de mal à le comprendre que j'ai commencé à prendre des notes pour le traduire peu à peu. Je compte bien faire profiter tous ceux qui le souhaite du fruit de mon travail.

Quand à mes motivations pour rejoindre le clan Vahlalla, elles sont simples: je n'ai jamais réellement eu d'amis et de familles, pas même d'amour...J'espère sincèrement trouver tout cela parmis vous...Et je dois dire aussi que j'apprécie énormément passer du temps avec des gens qui parlent normalement et qui connaissent la signification des mots politesse et respect....

Voilà Je crois que j'ai presque tout dit sur moi...il manque quelqu'es détails, mais je ne tiens pas particulièrement à les réveler....du moins par pour le moment

Perce-Oreille était au comble de l'éxitation. Il avait beau éssayer de se calmer, de réfléchir posément...rien n'y faisait...il n'y arrivait pas.
Ses pensées étaient entièrement et exclusivement tournées vers chaque instant qu'il avait passé en compagnie de la fleur rare qui avait semé le trouble dans son coeur....Jamais auparavent il ne s'était senti à la fois aussi fort et aussi vulnérable...jamais auparavent il n'avait frémi au simple contact d'une main....Il se sentait comme envouté par son parfum qui perdurait avec obsession dans sa mémoire....et cet instinct de survie qui lui disait de ne pas rester trop longtemps les yeux plongés dans les siens, de peur de s'y perdre.

Perce-Oreille ne savait pas ce qu'être amoureux faisait, mais il en découvrait les symptomes un à un et ce soir....il n'avait pu résister plus longtemps. Il lui avait envoyé une invitation à diner à l'auberge d'Astrub avec pour seule signature un pétale de tournesol sauvage...et elle était venu, plus belle que jamais.

Et c'est au cours de cette soirée qu'il avait peu à peu réussi à réunir le courage de lui réveler ce que son coeur lui disait, de lui déclarer l'amour qu'il lui portait et son désir d'égayer ses jours.....La jolie fleur avait alors choisi malgré elle d'arborer un rouge presque parfait....elle ne l'avait pas rejeté, elle avait même semblée émue de ses paroles, mais en même temps son visage était troublé.....Elle avait besoin de temps, il s'en rendait compte, et lui aussi d'ailleurs.

Il lui offrit alors une fleur en lui disant: "Nous avons tout deux besoin de temps pour nous assurer que notre coeur ne voile pas notre raison. Prend cette fleur...lorsqu'elle sera fanée, nous nous retrouverons.
Plus tu l'arrosera et plus elle perdurera, plus tu l'aprochera de la chaleur et plus elle se déperira."

Il venait de la quitter mais Perce-Oreille était déjà impatient de savoir quel traitement elle allait réserver à sa fleur.
Sa raison tentai de faire le tri dans tous ces evenements mais n'y parvenai pas, déconcentrée par son coeur qui priai à tue-tête Crâ pour qu'il apporte une flamme chaleureuse à la jeune Crâ de ses rèves.

Nombreux furent les évènements et les épreuves que le clan dût traverser récemment, mais en plus de cela, Perce-Oreille dût affronter la disparition de celle pour qui son cœur battait: Shorsha.

Le choc fût terrible lorsque le jeune Crâ réalisa qu'il ne la rêverai sans doute jamais. Un choc frontal qui ébranle le corps, le cœur et l'âme.

Tout était pourtant si parfait: leurs premiers sourires, leur premier baiser et les heures passées à jouer dans l'eau et à apprendre à Shorsha à nager.

Et puis un beau jour...plus rien...plus de nouvelles...sa maison était vide sans aucun indice sur ce qui c'était passé.

Lors d'un atelier raté, le jeune amoureux péta un plomb.....une arakme venait de s'installer dans son crane.....Il se mit à la poursuite d'indices hypothétiques pendant des jours et des jours et échoua finalement sur la plage de la Mer d'Asse ou il avait batifolé avec Shorsha pour la dernière fois......Là, il s'abandonna à la douleur et à l'oubli, sans autre conscience que son cœur qui souffrait le martyr et ne ressentant même plus les gelées qui venaient engloutir son corps de leur masse visqueuse et sucrée....

C'est là qu'Estercat le retrouva, sale et hirsute....Elle lui parlait mais il ne l'entendait que vaguement, comme si elle était dans un autre monde.
C'est à ce moment qu'il reçut enfin un message de Shorsha.

« Mon joli Papillon, je vais te raconter une histoire :

"Il était une fois une fleur des champs et un papillon. Elle aimait le voir tourner autour d'elle, bouger ses ailes colorées, la frôler. La fleur riait et était heureuse et aurait tellement souhaité que sa vie soit toujours ainsi. Car elle aimait son papillon.
Mais un jour d'orage, alors qu'elle ne voyait pas le papillon quelque chose de terrible se produisit. La fleur se transforma, de longues pointes poussèrent sur ses pétales et la faim s'empara d'elle. Elle se mit à gober et avaler toutes les mouches et insectes qui venaient se poser sur elle. La fleur aimait son papillon, alors elle préféra se refermer sur elle même plutôt que de prendre le risque de blesser le joli papillon lorsqu'il reviendrait."

Je ne t'ai jamais parlé de ce rêve que j'avais fait le soir où tu étais resté coincé dans le donjon des bouftous, mais il a changé ma vie, vie que je me voyais vivre heureuse à tes cotés. J'ai changé et je n'ai pas changé dans le sens où je le souhaitais. Je me fais peur et j'ai peur de ne pas pouvoir me controler... J'ai fait du mal à mon Grand Père et j'en porterai le poids sur mes épaules toute ma vie. Je dois trouver comment expier mon geste et me libérer du mal qui me ronge.

Je dois m'éloigner de toi mon joli papillon car je ne suis plus maitre de mes gestes, plus maitre de moi même et je ne veux pas te faire de mal.

Je t'aime pourtant, tu es la seule lumière qui me reste dans la vie...

Shorsha.”

Le fils de Piou était anéantie par ce méssage....Shorsha avait besoin d'aide mais ne pouvait pas le laisser l'aider.....Elle était partie....Peut-etre même était-elle morte.

Il se tourna vers son amie Estercat.

"Estercat, je souffre le martyr, je ne suis plus capable de vivre normalement avec cette douleur au coeur....Je l'aime....Aide-moi....je t'en prie...aide moi."

Estercat ne pouvait pas faire grand chose...à part peut-etre une potion de désamour, une potion qui a pour effet d'enlever l'amour porté à une personne, mais sans en enlever le souvenir.

Perce-Oreille, trop malheureux pour continuer ainsi, bût la potion lorsqu'elle fût prete. L'effet fût rapide, la douleur s'estompa rapidement pour ne laisser que le souvenir de ce puissant amour qui avait uni Perce-Oreille à Shorsha......Il pouvait reprendre sa route......seul parmis ses frères et soeurs de clan.

Mais aujourd'hui une sensation grandit peu à peu dans son coeur....une sensation qu'il a déjà connu...une sensation qu'il chérit mais qui lui fait en même temps peur......

Aujourd'hui Perce-Oreille accueuille parmis ses soeurs de clan Bouledeuxpoils et Ambrienne...Son regard et ses pensées s'attardent sur cette dernière alors que la fête bât son plein...On lui parle mais il n'entend pas....Il est dans un rêve ou Ambrienne et lui-même s'aiment comme des Dieux et ou rien ni personne ne les sépare....pas même un seau d'eau froide !

...

Une note est clouée sur la porte de la cahute de Perce-Oreille.

"Chers frères et soeurs,

Plusieurs jours maintenant que je suis parti du clan pour trouver des réponses à mes nombreuses et troublantes questions et je n'en ai trouvé que de rares . Plusieurs evenements et comportement chez moi-même et mes frères et soeurs me font réaliser que je ne suis pas en accord avec un certain état d'esprit grandissant au sein de l'Asse Garde, du moins de certains de ces gardiens. Soit je ne suis plus un fils d'Au-Dinde, soit certains de mes freres et soeurs ne le sont plus.
Dans les deux cas, je ne trouve plus ma place au sein de cette confrérie, sentiment accentué depuis mon départ par le mutisme de la plupart qui semblent déjà me considérer comme un étranger.
Seuls quelques-uns ont pris la peine de s'accorder deux minutes pour prendre de mes nouvelles et encore plus rares sont ceux qui sont en contact quotidient.
Seul l'un d'entre vous s'est donné la peine à ce jour de me dire ce qu'il pensait de l'herbier qui m'a pris tant d'heures de travail et je réalise avec amertume que je me suis trompé en pensant que ce travail pouvait intérésser les Asse-Gardiens. J'aurai du comprendre plus tôt que vous n'aviez pas le temps de considerer un tel travail qui ne présente aucun interet pour vos bourses ou votre experience.
Et seuls deux d'entre vous ont acceptés de m'aider lorsque j'ai demandé de l'aide à plusieurs reprises pour obtenir des ressource vitales pour cet arc qui me fait rever. J'ai vu dans mon coeur le pillier d'entraide de l'Asse-Garde s'éffondrer. Mais j'ai depuis pu réunir une bonne moitié de ce que j'avais besoin avec de complets étrangers.

Comme vous le voyez, tout dans mon coeur et mon esprit me dicte qu'en réalité, mes frères et soeurs sont tres rares !

Je chérie l'amitié que ceux d'entre vous ont choisi de maintenir et j'espere continuer à chasser, boire, discuter et partager avec ces frères et soeurs.

A présent je vous salue tous et m'avance sur mon chemin ou j'espere vous croiser

*Cours derrière Perce Oreille après avoir lu la note*

Faut pô êt' tout triste quand ça m'sieur aux oreilles percées ! J'sais pô quoi y dit les gens d'la guide, mais moi j'dis faut pô paske t'es tout gentil ! Et même, j'te fais de gros calinous même qu'aujourd'hui, c'est jour de bain !

'lors, j'sais pô si t'es faché longtemps mais moi j'dis tout y peut se régler, et ceux qui veut pô bah tu les proutes de l'oreille droite, pi toi quand c'est percé, ça fait plus gros prout ! Et quand ça, bah y sont bien eu et font un "haaaaaaan ! j'suis tout prouté !" Ouais d'abord !

Pi faut pô dire l'travail t'as fait pour les herbes toussa les gens y l'a rien dit y l'aime pô toussa paske moi bah j'ai app'is pleins d'trucs, et même, j'ai pris 'vec moi pour r'ga'der les herbes dans ma route et même j'aime bien main'nant savoir quoi c'est ! Alors faut pô dire !

Pi moi j'dis faut on fait 'core d'la chasse, même on est trop fort ensemb' et même la chasse a fait "haaaaaaan v'là les supers chasseurs", alors hein, j'te f'rai dire !

Pi pou' les méchants, bah moi j'fais juste : Ah ah ! y sont bien eu quand ça !

Perce-Oreille sourit, ému aux paroles de Tyhuk.

"Je ne peux pas prouter les méchants Tyhuk Tout simplement parcequ'il n'y en a pas ...ce serai si simple sinon, il n'y aurai pas de problemes, juste des combats
Il n'y a pas de solutions dans mon histoire, ceux qui peuvent m'aider son trop occupés, à d'importantes tâches, et mon travail ne présente pas vraiment d'interet aux yeux de ce clan guerrier et moi j'ai un pillier de briser dans mon coeur
Mais ne t'inquietes pas, nous pourrons toujours chasser ensemble et faire frémir nos cibles à notre seule vue. Et tu pourra garder tout ce que je t'ai prété tant que tu en as besoin et tant que tu nourris bien Fotomaton pour qu'il grandisse
Je n'ai pas l'intention de delaisser mes amis et de me priver de leur discution et de leur amour