La sombre enfance de Kaorie-Aahn

Légende :
Kaorie-Aahn
Patouche-Amonsak
MiniKao
Kaorian

I. Kaorie-Aahn, la fourbasse au lourd passé

La sombre enfance de Kaorie-Aahn Kao-to10

Cela fais maintenant de nombreuses semaines que je recherche a rassembler tout ces valeureux guerriers qui comme moi ont d’étranges rêves… mais mon histoire commence bien avant, j’ai longuement hésité à vous la partager mais il est temps de me confier à vous et de vous dévoiler un noir secret…

J’avais à peine 8 ans, j’étais une enfant comme les autres, du moins comme ceux de mon hameau, en effet je vivais avec mes parents dans un petit taudis perdu au beau milieu de nul part. On avez tous qu’une chose en tête, partir au plus vite en quête d’aventures palpitantes pour oublier la misère. Mon père était forgeron mais cela ne suffisait pas pour faire vivre le village, ma mère et d’autres habitants tendaient donc régulièrement des embuscades sur une importante route marchande à proximité.

Un beau jour, en fait pas si beau, il faisait étrangement sombre pour un mois d’été, ma mère et sa bande ont comme à leur habitude tendus une embuscade à une drôle d’embarcation, en effet un homme encapuchonné chevauchait un imposant animal, une sorte de croisement entre un meulou et une dragodinde (je vous laisse imaginer la bête)… à celle-ci pendant une foule de sacs et de coffrets aux aspects inhabituels, probablement d’une région très lointaine. J’étais caché à quelques mètres seulement avec d’autres enfants, on aimait jouer aux bandits sur cette route. L’homme encapuchonné ne semblait pas vouloir se séparer de son chargement, il a soudain sauté au sol devant la troupe de voleurs, ceux qui ont pu apercevoir sont visage étaient tétanisés par la peur. Deux de mes camarades se sont précipités au village pour sonner l’alarme. Ma mère et les autres voleurs encore conscients observaient attentivement l’homme en noir pour anticiper l’attaque. Mais celui-ci était bien plus rapide, d’un geste violent du bras il les à tous repoussé une quinzaines de mètres en arrière et la encore certains on été pétrifier de terreur, les moins courageux sûrement. Par chance ma mère avait l’air de pouvoir se relever. C’est à ce moment que l’un des enfants d’un voleur pétrifié s’est mis à crier et évidemment l’homme nous a repéré. Il disparut alors dans un nuage brumeux, je m’apprêtais à me précipiter vers ma mère quand il réapparut devant mon nez. Il sorti de sa poche un petit sac contenant une poudre noire et scintillante, il me jeta une pincé dans le visage. Mes yeux commençaient à me brûler, je ne sentais plus mon corps, mon esprit s’égarait. C’est alors que mon père et deux autres villageois ont fini par arriver (il y avait vraiment peu de monde dans ce hameau) Ils ont alors bombardé l’homme de flèches et de dagues, cela ne le dérangeait pas vraiment. Tout en lâchant un rire sadique il alla tranquillement sur sa monture qui l’emporta hors de vue à une vitesse incroyable contrairement à la lenteur de son arrivée. De mon côté je ne contrôlais plus rien mais un esprit avait pris possession de mon corps, c’est alors que j’ai foncé vers ma mère et… ne pouvant luter, j’ai ramassé ses dagues et… je… j’ai tué ma mère ! C’est alors que j’ai repris conscience, c’est un choc énorme de découvrir le corps ensanglanté de sa propre mère quand ou tient en main l’arme du crime…

Mon père et moi avons pris du temps à s’en remettre, lui qui ne croyait pas à la magie et aux forces du mal ne doutait plus, cela l’effrayait mais il s’efforçait d’avoir l’air heureux d’être encore avec moi pour cacher sa peine. Le soir venu, on est allé se coucher, j’avais rejoint le lit de mon père qui n’avait pas dormi seul depuis des lustres. Au beau milieu de la nuit j’ai fais le rêve, oui LE rêve, et le plus incroyable est que mon père aussi l’a fait… mais il se faisait déjà vieux, à son réveil il avait changé, il est devenu fou, il annonçait la fin du monde persuadé qu’il allait mourir immédiatement. Sans raison il attrapa une dague à peine forgée et il se l’enfonça dans son cœur… une fois de plus j’était effondrée. Quand j’ai appris la nouvelle au village il m’ont accusé de l’avoir assassiné, que j’était un enfant du diable… J’ai alors été bannit du village. N’ayant plus la force de lutter, j’ai fait mon sac et quitté le village. Sur le chemin de la sortie m’attendait l’un des enfants, mon meilleur ami, il me tendait un petit coffret en ébène avec une serrure dorée me disant que l’homme en noir l’a laissé tomber en prenant la fuite. Je l’ai pris pour lui faire plaisir et garder un souvenir…

Je suis alors partie, il me restait plus rien, quelques guenilles, un coffret que je n’arrivait pas à ouvrir et … un rêve qui se répétait dans ma tête… j’ai alors décidé de comprendre ce rêve et me voila finalement parmi vous, ma nouvelle famille.

II. Rencontre avec Patouche-Amonsak

La sombre enfance de Kaorie-Aahn Patouc10

Apres quelque heure de marche je suis enfin arrivé au port du village voisin, n’ayant pas de quoi y vivre je me suis introduite discrètement dans le plus beau bateau à quai, je n’avais aucune idée de la destination mais il fallais que je quitte cette région.

A bord du bateau se trouvais toutes sortes de marchandises mais aussi quelques voyageur, qui eux ont sûrement payé leur place… parmi eux, une drôle de vieille dame a attiré mon attention, elle tenais fermement un étrange sac. Ma curiosité étant sans limite je devais voir ce qu’il contient. La nuit tombée je me suis alors glissée dans sa cabine pour lui dérober. Je me suis discrètement approché de son sac posé sur un meuble à côté du lit, au moment ou je m’apprêtais à le saisir, la vieille dame me lança violemment une poignée de pièces. Sans chercher à comprendre j’ai ramassé les pièces qui ont disparues dans mes mains.

- Hahaha ! Tu croyait que je gaspillerai mes Kamas pour une gamine comme toi ?
- *affolée* …
- Je peux savoir ce que tu fais ici petite ?
- Euh je …
Kaorie pense alors à sa talentueuse mère qui ne s’aurait jamais faite remarquée, elle fini par fondre en larme devant la vieille dame, celle-ci avait l’air attendrie, toutes deux se sont alors mises à parler toute la nuit.
[…]

- Ecoute petite, je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre encore, mais tu est encore si jeune et je m’en voudrai de te laisser vivre dans la misère. Je suis venue dans ce village en espérant rencontrer des gens intéressant mais personne ne l’était vraiment, et te voilà venue de nulle part.

Le bateau fini par accoster au port de Madrestam sur la côte d’Asse, Patouche installa Kaorie chez elle et décida de l’élever comme la fille qu’elle n’a jamais eu. Elle lui a enseigné tant de choses, mais de son côté Kaorie se rendait aussi régulièrement dans une guilde de voleur pour devenir un jour une valeureuse voleuse et guerrière.

III. Découverte de MiniKao

La sombre enfance de Kaorie-Aahn Mini10

Les annés passèrent, j'était toujours chez Patouche et je continuais toujours à m'entrainer. Toujours ce rève aussi...

Un beau matin alors que j'allais chercher du pain à la boulangerie à quelques pas de la maison, une bande de iops un peu lourds s'est mise sur mon chemin. Je n'avais que la monnaie du pain sur moi et ils comptaient bien s'en approprier ! Ils étaient trois et plus agés... j'ai alors pris mon courage à deux mains...et je me suis cammouflée dans la ruelle sombre dont ils venaient ! Hihi j'était bien contente d'avoir échappé à ces bruttes, il faut dire qu'affronter Patouche en revenant sans pain ni kamas ... c'est bien plus effrayant !

Ma joie était de courte durée, dans le petite ruelle, gisait le corps d'un petit garçon bien étrange. Je me suis rapproché, il était tout frêle avec de petites ailes toutes froissés ! Il était heuresent encore conscient.
- Qu'est-ce qui t'es arrivé

- *Pluerniche* Humpf les m'ssant iops m'ont volé mes cawottes !!! j'ai pas voulu leur donner ils m'ont tabassééééé !
- Oulah, je vois, on ferai mieux de filer c'est pas sûr ici, je vais t'ammener chez mamie elle va soigner tes bobos.
- Et mes cawoooottes ? *Snif*

Kaorie rentra sans pain mais avec le petit l'eniripsa (un pain sur pattes, miam ) elle le confia à Patouche mais celle ci demanda à Kaorie de s'occuper à son tour de quelqu'un. Toujours prete à écouter les sages parôle de celle qui l'a tant aidé elle s'executa a son tour.
Mois apres moi ce joyeux trio vivait de folles aventure, Kaorie et MiniKao le petit eniripsa se rapprochaient de plus en plus.
Mais une nuit leur vie à basculé, les rêves de Kaorie se faisait de plus en plus violents, elle se reveilla en sursaut en entendant Patouche et MiniKao crier, il avaient fait ce même rêve.

Depuis ce jour ils ne vivent plus que pour chercher la vérité.

IV. Le tableau

La sombre enfance de Kaorie-Aahn Tablea10

Cela faisait maintenant plus d’un an que je parcours les provinces de Raval avec ma nouvelle famille, celle qui porte fièrement le nom de l’Asse-Garde. Les jours se suivaient sans se ressembler. Pourtant j’avais l’impression que quelque chose à changé, en effet ces derniers temps, j’ai constaté un étrange phénomène mais je ne saurais dire lequel, comme s’il y avait un vide dans ma mémoire. Étrange… ça me reviendra.

Un jour qui semblait comme les autres je m’étais levée de bon matin en prenant soin de ne pas réveiller MiniKao. J’ai pris ma cape de piwate et je suis allée boire une petite bière à la taverne du Ripate. Comme toujours il n’y avait que 2 ou 3 personnes dans la taverne mais cette fois j’ai vu une nouvelle silhouette, un homme encapuchonné.
J’avais l’impression qu’il me regardait pourtant je ne voyais pas ses yeux. D’un geste bref, il pointa son doigt vers le tableau derrière lui, sa capuche tomba en arrière, j’ai eu le temps de l’observer et j’ai tout de suite reconnu mon ami d’enfance, le dernier habitant que j’ai quitté de mon village natal à mes 8 ans, le seul dont j’avais gardé des souvenirs. Cependant son regard était vide, plus encore que le regard d’un iop. J’ai voulu m’approcher de lui, mais d’un coup il a disparu dans un nuage d’ombre.
Étrangement ni le tavernier ni le client n’avaient l’air de l’avoir vu, pour ne pas passer pour une folle, j’ai fait de même tout en m’approchant du fameux tableau. Sur celui-ci se trouvait une silhouette d’un monstre peu commun, en touchant la toile j’ai eu un drôle de flash, je venais de revivre cet événement traumatisant de mon enfance. Ce monstre sur la toile était en fait la monture de cet homme qui m’avait forcé à tuer ma mère. J’avais retrouvé toute cette mémoire que j’avais eu tant de mal à perdre.
En reprenant mes esprits le tableau tomba par terre. Sur le dos du tableau, j’ai vu une petite clé dorée accrochée. Sans réfléchir j’ai pris cette clé et je me suis souvenu que je possédais toujours ce coffret d’ébène dérobé à l’homme en noir. Je me suis précipité chez moi pour récupérer le coffret que j’avais caché en haut d’une armoire. Arrivé sur place, pas de coffret dans l’armoire ! Je me retourne et c’est là que je le vois posé au milieu de la table ! De toute évidence j’avais la clé qui l’ouvrirait et quelqu’un ou quelque chose voulait que ce coffre soit ouvert !

Que faire maintenant ? je n’ose pas ouvrir cette boîte, je vais attendre mes compagnons c’est plus prudent.

Sujet: Re: La sombre enfance de Kaorie-Aahn Ven 19 Oct 2007 - 16:20

V. L'aide d'Otomaï

La sombre enfance de Kaorie-Aahn Otomai10

Toujours cette petite clé dorée à la main debout devant ce coffre posé sur la table j'était incapable de me concentrer sur le bon choix à faire. Ouvrir directement ce coffre ? L'ouvrir avec ses amis ? Et si je les mettais en danger ?

J'ai finalement préféré prendre le risque de l'ouvrir seule. Je m'approchait alors tremblotante vers ce coffret pour y insérer la clé... ou plutôt essayer de l'insérer, en effet tel un champ magnétique, une puissante magique repoussait violemment la clé, il m'était impossible d'ouvrir ce coffre sans l'aide d'une personne compétente.

J'avais eu vent de l'arrivé du célèbre magicien Otomaï sur île jusque là inexplorée, voilà la personne qu'il fallait rencontrer ! J'ai alors mis la clé autour de mon cou et le coffret dans mon sac pour aller prendre le premier bateau pour l'ile. J'épargnerai le récit de ce pénible voyage pour arriver jusqu'à la demeure du magicien...

J'étais finalement arrivé chez Otomaï en personne pour lui expliquer brièvement ma situation. Sans dire un mot il pris mon coffret et apres quelques lectures de parchemins et applications de potions il réussit à lever la protection du coffre.

Je lui ai donné la clé pour qu'il ouvre la boîte, ce qu'il à fait quand soudainement il pris la fuite en laissant tomber le coffret à mes pieds... Je n'ai pas eu le temps de comprendre quoi que ce soit quand un étrange nuage de poudre noire sintillante se repandit dans la pièce. J'ai alors perdu connaissance... je ne sais combien de temps plus tard je me retrouvait toujours dans cette pièce, personne n'était la, le coffre avait disparut et la poudre avec. Ne cherchant pas plus à comprendre j'ai pris la fuite pour rejoindre le continent.

Faisant comme si rien ne s'était passé j'ai repris mes activités habituelles mais cela fut de courte durée, en effet j'ai senti en moi des variations étrange de comportement, au début je pouvait me controler mais cela s'empirait fortement, il y avait vraiment deux personnes en moi. PLus le temps passait moins j'avais de contrôle sur moi. J'ai fini par devenir violente envers mes frères. J'ai même tenté de frapper ma si chère soeur Estercat pour finalement me retenir de justesse mais peu après une nouvelle crise me forçat à éventrer Tartiul et une mélée entre mes amis et moi commença pour finir dans un bain de sang - celui de Tartiul en particulier - et enfin ils réussirent à me maitriser et la crise s'est calmée.

Me voilà maintenant attaché dans un lit de notre maison, je ne suis pas a l'abris d'un autre accident... que faire maintenant ?

VI. La fièvre rose

La sombre enfance de Kaorie-Aahn Kaorie10

Cela faisait des jours que j'étais attachée dans ce lit surveillée de près par MiniKao. Celui-ci essayait toutes les méthodes possibles pour calmer mes maux. Potions après potions, mots après mots, rien n'y faisait, j'avais toujours des absences, et toujours des pulsions incontrôlables. Jusqu'au jour où mini trouva une solution qui s’est avérée efficace, me rendre malade... et oui aussi incroyable que cela paraisse, MiniKao à profité d'une épidémie de Rosissure qui touchait les bouftous pour essayer de me contaminer.

Les effets de la Rosissure ne se firent pas attendre, je ne m’étalerais pas sur les effets secondaires... l'effet principal est que cette maladie m'a complètement transformée. Depuis, plus aucunes pulsions, plus d'envie de meurtres, plus de cauchemars, et malheureusement plus de souvenirs... ma mémoire qui commençait déjà à me faire défaut était encore plus confuse.

Je ne comprenais plus vraiment qui j'étais, mais depuis ce jour je vivais une vie simple et pacifique au sein de l'Asse Garde qui ne m'a jamais abandonné. Les quelques souvenirs qui me restaient encore étaient bien trop vagues... même AuDinde commençait à disparaître de mes pensées... il fallait que quelqu'un reprenne le flambeau et finisse mon combat !

A suivre…