Krapette la chanceuse

Descritif :

Krapette est une jeune écaflip. Elle a le pelage rosé avec de petits reflets roux. Elle est différente de la plupart des écaflips, semblent beaucoup moins solide et la force physique ne semble pas être son principal atout. Elle se meut avec agilité et grâce, se déplaçant silencieusement d'une démarche féline.
Elle est généralement souriante et enjouée et semble une personne plutôt calme de tempérament.
Elle aime : son Vodkazawa, l'odeur de la pandapils, les briochettes et courrir dans les champs, sans oublier bien entendu jouer aux cartes.
Elle a horreur des puces que les Sadidas refilent quand on les approche de trop près et n'aime pas les gens bêtes et bornés, ni l'injustice.

Histoire :

Lorsque Krapette est arrivée dans le village du clan du Valhalla, c'était un peu par hasard. Elle arpentait la campagne à la recherche de plantes pour concocter ses potions revitalisantes et énergisantes. Attirée par un petit papillon qu'elle avait suivi, elle avait perdu son chemin. C'est donc en cherchant la direction pour rentrer en Amakana qu'elle était arrivée dans le village de tentes.

Au premier regard, elle avait cru se trouver dans un village de Bworks et puis... elle avait noté qu'ici c'était bien plus propre et bien plus rangé. Tout naturellement, elle avait pris le chemin de la plus grande tente pour se présenter et demander son chemin.

Rapidement, elle reconnu le Vénérable Mathusalem qu'elle avait déjà croisé alors qu'il prenait du repos, allongé dans une prairie. Le sage Enutrof, était alors enroulé dans une vieille cape et Krapette l'avait -honte sur elle- prise pour un vieux tas de chiffons. Mais ils avaient rapidement sympathisé et avaient dû se défendre ensemble contre une attaque de Scarafeuilles Rouges enragés.

C'était à croire que le Vénérable Mathusalem avait apprécié sa manière d'utiliser la puissance de l'eau contre ces créatures -il ne cachera pas plus tard à maintes reprises son étonnement - et il lui avait proposé de passer lui rendre visite au village.

Sans le vouloir Krapette avait donc répondu à son invitation. Peut être était-ce un signe de la providence ou du destin ? Toujours est-il qu'immédiatement, elle sentit qu'elle avait sa place au clan et qu'elle y avait de grandes choses à faire. Elle se présenta donc au conseil des sages pour demander son intrégration.

Membres du conseil. *Salut respecteux*

Je me présente : L'on me nomme Krapette. Je suis née quelque part en Amakana. D'après le parchemin que l'on trouva dans mon couffin, mon prénom me viendrait d'un jeu de cartes auquel mon père perdit lorsque je naquis. Il avait parié qu'il gagnerait et dans le cas contraire, il devait m'abandonner. La chance ne fut pas avec lui, il perdit et lorsque son adversaire s'exclama "Krapette !" Je poussais mes premiers cris. Je fus abandonnée sous un arbre dans la forêt d'Amakna au cours de l'été de l'année 613. J'ai été élevée par un fermier : Monsieur Flaiks, Corne Flaiks. Il me trouva en passant par là pour se rendre au champ. C'est avec lui que j'ai appris à manier la faux pour couper les céréales et moudre la farine.

Mais alors que j'allais fêter mes 16 printemps, mon père adoptif s'errafla la main sur une rose obscure. Il succomba quelques jours plus tard, empoisonné par la sève venimeuse de cette plante. Impuissante à l'aider, je me suis alors promis de percer les secrets de l'alchimie pour ne plus perdre ceux que j'aimais par le poison. Je me suis donc dévouée aux enseignements d'un maitre alchimiste qui a bien voulu m'enseigner son art.

C'est au cours d'une cueillette dans les champs deux ans plus tard que je fis sa connaissance... *un voile de tristesse passa dans les yeux de Krapette à ce moment là*. Shadho, un jeune écaflip au pelage gris clair et aux yeux verts. Il était à la recherche d'un bon meunier pour lui procurer de la farine... Nous fîmes rapidement connaissance et des liens très forts se tissèrent entre nous. Je m'émerveillais chaque jour de ce qu'il parvenait à faire avec la farine que je lui fournissais et me délectait de ces petites briochettes encore tièdes.

Un jour alors que nous étions assis sur le bord d'un chemin, nous nous mîmes à compter les étendards qui passaient. Nous parvîmes rapidement à la conclusion que les forces Brakmariennes étaient les plus nombreuses et ayant le soucis de l'équilibre pour ce monde, nous décidâmes de nous enrôler dans la milice Bontarienne dont les préceptes nous plaisaient : honneur, droiture et défense des plus faibles. Peu importe si cela mettait nos vies en danger, si quelqu'un avait besoin d'aide, nos épées et notre chance étaient leur pour combattre à leurs coté.

J'étais insouciante en ce temps là et la vie était belle... Il est bien connu que cette dernière joue des tours, et nous les écaflips ne le savons que trop bien... La vie décida un jour de m'ôter ce que j'avais de plus cher au monde. Je restais de longues semaines, les entrailles rongées d'inquiétude sans avoir une seule nouvelle de mon compagnon jusqu'au jour où... par hasard... me rendant au cimetière pour y cueillir quelques plantes, je découvris une tombe encore toute fraîche. J'ai cru que la vie se terminait pour moi ce jour là et puis l'espoir revint peu à peu. L'espoir que mon Shadho avait péri avec honneur en combattant et qu'il avait sa place au royaume des braves pour l'éternité.

J'ai relevé la tête, le coeur pourtant encore meurtri et j'ai continué ma route... En souvenir de mon ami très proche, j'ai tenté de reproduire les recettes qu'il me faisait et je me suis mise derrière les fourneaux. A chaque pain qui sort du fournil, je me souviens de lui, souriant, fier et plein de vie.

* Krapette observa un moment de silence, pinça les lèvres et puis repris : *

Mes amis disent que j'ai une chance insolente au combat. Je dois avouer que c'est bien là mon seul atour. La force physique et la souplesse n'étant pas mes points forts, je ne peux compter que sur la chance. Je suis consciente qu'elle me quittera peut être un jour, mais d'ici là, je compte sur elle pour guider mes pas jusqu'au Royaumes de Braves, jusqu'au Valhalla où j'espère marcher la tête haute, fière de ma vie d'antan.

J'ai pour valeur l'honneur, la vérité la loyauté et la bravoure. Je m'engage à défendre les intérêts du clan du Valhalla et à aider ses membres à atteindre le Royaume de Braves.

* Mettant un genou à terre et baissant respectueusement la tête*
Permettez que je mette ma chance et ma vie au service de vôtres.

*C'est ainsi que Krapette était entrée au clan du Valhalla. Elle y avait trouvé une famille, des amis et un compagnon tendre et aimant, un peu ivrogne aussi, avec qui elle avait décidé de refaire sa vie.*

[HRP] Métier(s) : Paysanne (100) Alchimiste (8x) Boulangère (100)[/HRP]

*Les semaines précédentes avaient été très mouvementées pour Krapette. Mouvementées aussi bien dans sa vie privée que dans les affaires du village. Le retour tant attendu du chef du clan Valhalla, avait profondément ébranlé Krapette qui ne le reconnaissant pas, avait préféré faire ses bagages. Elle ne pouvait pas endurer que sa soeur Damselkat, celle en qui elle plaçait toute sa confiance, son respect et son estime ait été bannie sans raisons valables par Mathusalem. Avec ce qu'elle avait enduré à Brakmar les jours passés, sa dernière dispute avec son mari, elle ne pouvait pas laisser cela se faire sans réagir et était partie.

Marque d'un lien profond ou décision poussée par le comportement irrationnel du chef du Valhalla, la majeure partie des autres l'avait suivie et s'étant regroupée avec eux, la décision avait été vite prise. Il fallait trouver une de ces pierres magiques qui permettait que leur groupe, que leur famille soit reconnue aux yeux des autres. Tous mirent la patte à la poche et la somme fut rapidement réunie pour que cette pierre puisse être achetée à un marchand ambulant.

Empreinte d'émotion et d'honneur Krapette avait été déclarer la création de ce qui serait à présent leur chez eux : l'Asse Garde. Les jours qui suivirent, elle eut beaucoup de travail et son mari toujours absent lui manquait terriblement. Il était parti pour une mission le lendemain même d'une dispute où tous deux avaient eu des mots durs et ils n'avaient pas eu le temps de se réconcilier avant son départ. Elle lui écrivait des lettres qui restaient sans réponse, était très inquiète et craignait pas sa bêtise de l'avoir perdu à jamais.

Krapette souffrait en silence, mais elle souffrait. Et cette souffrance, ramena à sa mémoire, le souvenir encore frais de sa détention et de la Question qu'elle avait subit à Brakmar. Elle se mit à soupçonner les quatre personnes qui étaient informées de son inflitration dans la ville : tout d'abord Nerfka, mais il était Bontarien et elle ne voyait pas pourquoi il l'aurait donnée comme cela. Il y a avait eu aussi la jeune Shorsha à qui elle avait mentionné son projet de se rendre à Brakmar, mais Shorsha semblait ne pas prendre part à la guerre que se livrait Bonta et Brakmar et Krapette effaça ses soupçons d'elle également. Il ne restaient donc plus que Kaorie et Ekkin... deux de ses soeurs qui ne cachaient pas qu'elles approuvaient la façon dont Brakmar faisaitn la guerre à Bonta.

Quelle chose terrible de soupçonner de trahison deux personnes que l'ont cotoie chaque jour ! Deux personnes à qui l'ont devrait faire confiance ! Krapette tenta de se raisonner, de se dire que ce n'était pas possible que ses soeurs l'aient vendue aux autorités de Brakmar, en vain. Ce fut plus fort qu'elle et elle devint méfiante, silencieuse et s'éloigna lentement de ses frères et soeurs, ne voyant en eux plus que des Brakmariens et non pas des enfants d'Au-Dinde.

Le retour de voyage de Vodkazawa lui fit prendre conscience d'une chose importante. Elle ne pouvait pas vivre sans lui, ni vivre loin de lui. Ils parlèrent longuement, Krapette reconnu ses tords et leur ydille repris gaiement. Mais Vodkazawa devait repartir en voyage une fois encore. Etant rentré de son précédent voyage dans un état épouvantable, Krapette décida de l'accompagner pour prendre soin de lui, pour prendre soin d'eux, pour le protéger si nécessaire et aussi pour mettre un peu de distance entre ses soupçons et elle.

Avant son départ, elle se confia à Damselkat, lui livra ses doutes ses craintes et son désir de vivre avec son mari quitte à laisser l'Asse-Garde derrière elle. La discussion fut très animée, chacune vida son sac, lachant des vérités que l'autre ne voulait pas voir. C'est avec un goût amer que Krapette mit fin à cette conversation. Même si elle pu paraitre bornée et têtue avec Damselkat, les mots que lui dit sa soeur firent son petit chemin dans la tête de Krapette. Elle décida de aisser ses affaires au clan, de prendre le temps de réfléchir et partit avec un simple baluchon pour accompagner son mari. Derrière elle, elle laissa ce simple message :

Citation :

Mes frères et mes soeurs,
Je pars quelques jours en voyage avec mon mari.
Prenez soin de vous jusqu'à mon retour.
Krapette