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 Quand Tyhuk l'était encore plus petite

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Tyhuk
...mais l'est d'viendue grande !
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Tyhuk


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MessageSujet: Quand Tyhuk l'était encore plus petite   Quand Tyhuk l'était encore plus petite EmptySam 17 Fév 2007 - 13:46

Il est difficile de situer géographiquement les origines de Tyhuk. En effet, ce qu’elle nomme « le village » est un fait un groupe de personnes, nomades, allant au gré de la verdure de l’herbe pour les bouftou, mais pour la simplicité des choses, disons qu’elle viens du nord de Bonta, à l’extérieur de la ville, loin de tout, où « le village » monte son campement lors des saisons froides, profitant ainsi des bienfaits de la cité des anges.

Le village est dirigé par le Grand Conseil, chaque race est représentée, et, afin de faire un nombre impair lors des votes, l’un d’entre eux est désigné Grand Conseiller suprême. Ainsi, nous avons 12 Grands Conseillers, et un treizième Grand Conseiller suprême. Chaque Grand Conseiller s’occupe d’une branche bien particulière, par exemple, le Grand Conseiller Feca s’occupera de la défense du Village , le Grand Conseiller Eni veillera à la santé de tous, etc.
Le Grand Conseil décide aussi de l’épreuve de chaque adolescent pour la fête du Mage au Rité, mais nous y reviendrons plus tard.

Maintenant que le décor général est planté, concentrons nous un peu plus sur la petite osa, nommée Tyhuk.

Elle est née, donc, au sein de ce village (bah oui, hein, sinon, je ne vous l’aurais pas présenté !). Son père, que nous appellerons tous « Poupô », est un éleveur de bouftou, mais surtout connu pour sa grande sagesse. Il n’est pas rare qu’un membre de la communauté vienne le voir, afin de demander conseil, hélas, comme toute personne sage, il est parfois difficile d’interpréter convenablement ce qu’il veut dire, parlant souvent par parabole.
Quant à sa mère, Tyhuk n’en a pas vraiment de souvenir, nous le comprendrons pourquoi un peu plus tard.
Le bébé est né en parfaite santé, un état mental normal, enfant vive et pleine d’esprit, elle partageait la passion de son père pour les bouftous, mais tout ne dura pas.

Une des pires choses, pour un éleveur de bouftou, est que son cheptel tombe malade, et surtout que ses animaux soient atteints de la pire maladie qui soit : la bouftonite. Ce mal atteint tous les animaux à cornes, certains résistent plus que d’autres, ainsi, les bouftons noirs et blancs meurent sous trois jours, les bouftou, suivant leur âge et leur corpulence, peuvent n’être que malades. Mais même ceux qui survivent doivent être abattus : un risque de contamination reste toujours existant. Ce type d’événement est déjà une catastrophe pour tout éleveur, mais en plus, il est dangereux, surtout pour les osa.
Un ancien Grand Conseiller Eni avait émit l’hypothèse que cette maladie arrivait sur les cornes pour ensuite s’insinuer dans la tête puis dans tout le corps.D’ailleurs depuis l’annonce de cette possibilité, les osa du village doivent être les plus soigneux avec leurs cornes de tout Amakna.
Mais ne mettons pas la charrue avant le mulou et revenons à cette maladie.

A l’âge de 6 ans, Tyhuk contracta cette maladie. Sans le soin des éni, l’attention de son père, et beaucoup de chances aussi, elle n’aurait pas survécu tant le mal qui l’habitait était grand, d’ailleurs, au niveau des bouftous, même les plus forts n’avaient pas survécus. Elle resta longtemps alitée, et très vite, chacun pouvait se rendre compte que plus jamais elle ne serait la même : son regard était vide, aussi absent qu’un iop, incapable de parler si ce n’est l’émission de borborygme incompréhensible par les autres.
Sa mère ne supporta pas cette vision et préféra quitter le village, maudissant ces éleveurs de bouftou qui lui avaient pris son enfant. Quant à son père, fidèle à lui-même, ne se laissa pas abattre et entrepris, patiemment, de tout réapprendre à sa fille.

Les années passèrent et Tyhuk avait réappris à parler, mais, comme elle le dit elle-même, elle ne pouvait cacher qu’elle était un peu beaucoup bêta, ainsi, la réflexion est difficile pour elle, souvent, quand elle doit le faire, elle arrête de respirer, ce qui a tendance à inquiéter son entourage. Mais l’amour de son père, sa présence, lui a permis de reprendre sa vie. Malgré l’absence maternelle, l’enfance de Tyhuk fût très heureuse, entourée d’animaux, courrant partout, riant tout le temps aux éclats.

(Prochainement sur votre forum : "La cérémonie du Mage au Rité")
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Tyhuk
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Tyhuk


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MessageSujet: Re: Quand Tyhuk l'était encore plus petite   Quand Tyhuk l'était encore plus petite EmptyDim 3 Juin 2007 - 4:44

Il y a de cela bien longtemps, Tyhuk et Poupô n'étaient même pas encore nés, c'est dire si cela fait longtemps, un iop siégeait au conseil du village. En cela point d'étonnement vu que chaque classe est représentée, depuis toujours, au dit conseil. Non, l'étonnement, pour ce iop, tient en plusieurs points que nous allons détailler présentement.

Déjà, ce iop avait une manie, celle de faire bouillir du riz, de le laisser bien gonfler, puis il le faisait infuser pour en boire le bouillon. Certains ont bien essayé de boire ce "riz thé", mais aucun n'en appréciait le goût comme le iop.
Ensuite, ce iop ne ressemblait quasiment pas aux autres membres de sa classe : il dédaignait les armes, leur préférant nettement les mystères des arcanes. Et qui dit magie, dit au moins une once d'intelligence pour ce iop, oui, ça surprends, il est vrai. Mais pour éviter que toutes vos certitudes ne soient ébranlées, continuons ce récit.

Donc, ce iop mage siégeait au Grand Conseil et fini même par être désigné Grand Conseiller suprême. Pendant son investiture, le village prit un nouveau tournant : une meilleure organisation, prise en compte des perturbations météorologiques pour le bien être des animaux, etc. Chaque classe eût aussi ses évolutions, ainsi, les enis apprenaient à mieux se concentrer pour une meilleure réussite de leurs soins, les crâ découvrirent de meilleurs bois afin d’augmenter la qualité de leur arc.
Bref, ce iop fût, de l’avis de quasi tout le monde, l’une des meilleures choses qui soit arrivée au village, et même l’épreuve, événement qu’il imposa au conseil sans la moindre difficulté, et même l’épreuve, disions nous, ne peut ternir l’image du grand iop qui entoure, encore aujourd’hui, le souvenir de ce mage.

La nécessité de cette épreuve s’est révélée très rapidement dans l’esprit du iop. Il déplorait depuis toujours la présence des inadaptés, entendons par là ceux qui avaient besoin d’aide pour subvenir à leur propre vie, bref, des « faibles » selon la conception iop (Il a bien été précisé que ce iop n’était « quasiment » pas comme les autres iop, si si, relisez plus haut !). Ces « faibles » étaient, selon ce iop toujours, un frein à l’évolution du village ? A défaut de trouver un moyen de se débarrasser de ces « parias », le conseil, ou plutôt le iop mais vous l’aurez compris de vous même, décréta une nouvelle loi : tout adolescent, en âge de devenir adulte, devra quitter le village. Avant son départ, une épreuve lui sera donnée, le jeune devra profiter de son « exil » pour remplir cette épreuve. Peu de temps avant son 18ème anniversaire, il devra retourner au village afin d’y subir une première évaluation, si celle ci ne s’avère pas du tout concluante, le jeune est tout simplement banni du village, les membres de sa famille, ses amis du village, sont tenus de couper les liens avec le nouveau banni ou de le suivre dans son exil.
Dans le cas où cette évaluation serait concluante, le jeune repart en Amakna terminer sa quête et ne pourra revenir au village que le jour où il pensera être prêt pour passer son épreuve.

Attardons nous maintenant, un court instant, sur les dites épreuves : de mémoire des anciens, il n’y a jamais eu deux fois la même épreuve, et pour cause puisqu’elle n’est basée que sur les faiblesses des candidats. Ainsi, pour donner un exemple, Cuhyk, un jeune sacrieur que l’on voit parfois dans Amakna, caché derrière un arbre ou un bon gros rocher, a toujours eu une peur viscérale du sang, c’est plus fort que lui. Son épreuve est de surmonter cela, il devra être capable de préparer les bouftous pour l’une des grandes fêtes du village. Et pour quiconque l’aura croisé, saura qu’il est bien loin d’en être capable.

Parlons maintenant des épreuves de deux des jeunes que nous connaissons ici, à savoir Gruhyk et Tyhuk :

Vous aurez remarqué que Gruhyk ne parle pas, on le dit même muet, mais ceci est faux. En effet, vous l’aurez sûrement remarqué en combat qu’il lui arrive de parler, mais à chaque fois, un sort est lancé. Un jour, alors que Tyhuk et mamy Mougeot s’asticotaient un peu trop, il a voulu dire un mot à la mamy, hélas, il l’a blessé en même temps, par exemple. Son épreuve est donc d’être capable de parler sans lancer le moindre sort.

Pour Tyhuk, vous aurez remarqué qu’elle ne brille pas par sa vitesse de réflexion, quand elle a quitté le village, elle ne savait rien sur rien, son écriture est déplorable, et elle n’a appris à lire que grâce à la patience de poupô. Son épreuve à elle est donc d’assembler toutes les connaissances d’Amakna, vague, n’est ce pas.
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